Le Petit Bard, 20 ans, etc…

Hennani, capitaine et relais de l'entraîneur sur le terrain (Photo archive La Gaseta)

ZOOM DHR- Quatrième au printemps dernier en Division d’Honneur Régionale, le FC Petit-Bard a fêté ses 20 ans en 2010. Dimanche, il recevait sur sa pelouse synthétique l’épouvantail du 3e tour de la Coupe de France, le FC Bagnols/Pont. Le deuxième club montpelliérain dans la hiérarchie se bat avec les moyens du bord, ce qui ne l’empêche pas de postuler à nouveau le haut de tableau en championnat. Retour sur notre visite au stade Bel-Air…

A notre arrivée dans l’enceinte du FCPB, nous sommes accueillis par le président du club. Jean-Damien Castanier a accepté de jouer le jeu pour sa première saison à ce rang. Il nous livre les ambitions de son équipe fanion : << Nous essaierons de faire le mieux possible avec une vue sur le haut de tableau. >> L’envie est légitime après une bonne saison dans la roue de Perpignan Méditerranée II et les deux promus en DH, Frontignan et Albères/Argelès. << Nous avions envie à l’occasion de ce match (de gala) de faire venir les jeunes et toutes les personnes du quartier >>. Ils sont un peu plus d’une centaine à se préparer au début des festivités.

Calé entre les travaux de la ville et quelques immeubles, le stade n’est pas équipé de buvette ni de tribune. Le club mériterait un complexe sportif digne de ce nom. Mais il s’entraîne sur le terrain synthétique, là où il joue le week-end. Pourtant, le FC Petit-Bard compte pas moins de 300 licenciés, quatre équipes séniors ainsi qu’une équipe féminine, les vétérans, une équipe UFOLEP, deux équipes de futsal et les jeunes de U9 à U19. Ces derniers représentent l’avenir du club, engagés pour la première fois en Coupe Gambardella.

Le club s’est fait notamment remarquer par des ascensions répétées depuis les premières divisions de district jusqu’à la DHE, à l’époque. Champion de district en 2000 puis champion de DHR en 2006, le FCPB en a profité pour glaner deux Coupes de la Ligue en 2002 et 2006. Cette saison restera gravée dans les mémoires des amoureux du Petit-Bard avec comme point d’orgue la Coupe de France. Au 7e tour, plus de 5000 personnes s’étaient rassemblées pour assister au stade de La Mosson pour la rencontre de prestige face à Martigues ! Un véritable moment de gloire.

Ce dimanche, l’entraîneur Arnaud Jacquin et son adjoint Hakim Serri doivent se passer de quelques éléments retenus ou blessés. La mission face à l’ogre bagnolais, leader en CFA2, s’avère périlleuse mais les Montpelliérains ne déméritent pas. La première occasion gardoise fait mouche après une dizaine de minutes. Un quart d’heure plus tard, l’égalisation passe à quelques centimètres au-dessus de la barre après une tête piquée de Hra ! Trois minutes après, le score est porté à 2-0. L’apprentissage du haut niveau est cruel, trop même. D’autant que Ramdani perd son face-à-face avec le portier de Bagnols/Pont juste avant la pause. La seconde période voit les visiteurs attendre sans se livrer et éteindre les derniers feux locaux sans s’affoler.

Qu’importe, l’état d’esprit était là, l’envie aussi. Le retour des absents conjugué aux acquis de ce genre de rencontre enrichissante sur le plan de l’expérience fera du bien. Les objectifs vont bien au-delà d’un match de Coupe de France. L’entrée en Coupe de la Région dimanche 3 octobre sera une nouvelle répétition face à un pensionnaire de DH qu’il connaît bien, l’AS Frontignan AC qui l’a devancé la saison passée pour se hisser en DH. Un chemin que le FCPB se verrait bien suivre dans les prochains mois.  A l’issue de la partie, le coach Arnaud Jacquin pouvait féliciter les siens en dépit du score sévère. Le championnat demeure la priorité lorsqu’il nous livre son sentiment avec fair-play :

D.M.

Les mouvements de l’intersaison :

Départs : Ben Mostefa (Castelnau/Le Crès), Boutiche (FC Sète),  Ghoubir (La Grande-Motte), N’Diaye et Bessima (St-Aunès), Hsaini et Adelaja (Vendée)

Arrivées : Outajour et Hammouti (La Grande-Motte), Drihmou (Fabrègues), Ramdani (Mauguio-Carnon), Ouabi (AS Béziers), Ouhrochan (Paulhan), Berrag (Atlas Paillade), N’Kayo (libre)