Depuis quand y'a des panthères grises à la Réunion ? © Tamponaise
Mohamed El Madagrhi a quitté le football de Ligue Languedoc-Roussillon il y a plus d’un an pour partir à la Réunion. En touriste ou pour faire admirer ses talents d’attaquants ? « La Gaseta » est allée aux nouvelles…
Allô Momo, ici La Gaseta. Alors qu’est-ce que tu glandouilles depuis que tu as quitté les Muscatiers de Frontignan en juillet 2009 ? T’as trouvé une équipe de rhum agricole ?
Écoutez, dans un premier temps j’avais signé à la Rivière Sport puis à la fin de saison j’ai réussi à signer en élite, à l’U.S.S. Tampon, un des deux gros clubs de l’île et avec qui j’ai pu disputer une Ligue des Champions africaine. On a joué à Madagascar et en Égypte.
La Champion’s League africaine, ça régale ?
C’est magnifique de jouer une compétition aussi prestigieuse, on acquiert de l’expérience, on joue contre des grands clubs africains et même face à des internationaux. Et puis,que dire de l’ambiance, c’est excitant de jouer devant plus de 40.000 supporters en furie.
Il paraît qu’il y avait eu des superviseurs de la sélection marocaine qui sont venus vérifier ta pointe de vitesse ?
Oui c’est exact, ils étaient là au match de la Ligue des Champions contre les Égyptiens d’Ismaily. On s’est rencontrés et ils m’ont donné certains conseils pour atteindre la sélection. On me donne une chance, c’est à moi de décoller.
On t’avait quitté avec l’image de Momo « le Ché », ça ferait bizarre de te voir en Lion de l’Atlas (surnom des joueurs de la sélection marocaine, ndlr)…
Oui (rire), le Ché restera toujours, mais devenir un Lion de l’Atlas ne me dérange pas du tout !
Pourquoi bades-tu le Ché comme ça, d’ailleurs ?
Tout simplement parce que j’apprécie son vécu, sa philosophie, sa vision des choses et, surtout, c’est l’emblème des supporters de l’Olympique de Marseille (rires) !
Sinon, la vie sur l’île, bien ou bien ?
Il fait bon vivre ici à la Réunion, il y a tout pour se distraire et passer de bons moments, les plages, la montagne, les rivières et surtout les mosquées.
C’est quoi le truc le plus bizarre que t’as vu sur un terrain ou dans la vie de tous les jours ?
Sur un terrain, c’est les Bleus ! Dans la vie de tous les jours… c’est les Bleus aussi !
Tu suis toujours un peu ce qu’il se passe du côté de chez nous ?
Oui, oui, bien sûr, je m’informe toujours sur l’ASFAC, Clermont et le FC Sète.
Bon, on va se quitter car ce n’est pas toi qui payes le téléphone, hein Momo ? Tu vas faire quoi une fois que t’as raccroché ?
(Rires) Ben là, tu vois, je vais au stade et tirer des coups de pied arrêtés, c’est mon passe-temps favori… Et au fait, je suis en contact avec deux clubs pros européens et avec un club pro africain, Ismaily, en Égypte. Pour les européens, je te révèlerai ça plus tard !
Bon, tu raccroches ?
Non, vous les premiers !
Ok !
La Gaseta 
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